La vieille ville de Jérusalem possède 8 portes d’entrée. Voici quelques description des portes de la vieille ville de Jérusalem.
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Les portes de la vieille ville de Jérusalem au temps de l’antiquité
La Porte Dorée
Cette entrée est la plus ancienne dans les murailles de la vieille ville d’Al Qods. Elle remonterait du 6ème siècle avant l’an 0. On le nomme aussi porte de la Miséricorde. Située au centre de l’enceinte Est, elle donne un accès direct à la place de la mosquée al-Aqsa.
Ce passage fut condamné par Saladin ou Salah ad-Din Youssouf. En 1187, à la reprise d’Al-Quds par Saladin, il décida de fermer La Porte de la Miséricorde. La raison est stratégique après un siècle d’emprise des Croisés. Cela empêche clairement des invasions et assauts pour préserver le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa.
Depuis 2003, les autorités israéliennes ont bouclé la zone.
La Porte d’Hérode
Cette entrée dans les remparts de la vieille ville de Jérusalem se trouve au nord est du quartier musulman. Elle porte ce nom car les pèlerins au Moyen Age estimaient qu’elle était à proximité du temple d’Hérode Antipater fils d’Hérode le Grand.
C’est par cette ouverture que les Franj des croisades entraient dans Jérusalem en 1099.
La Porte de Damas
Il s’agit d’un précédent chemin dans les remparts de l’al-Balda al-Qadimah (nom en arabe de la vieille ville Al Qods). En arabe, on l’appelle Bab al’Amoud soit la porte de la colonne. Ce pilier fut dressé par l’empereur romain de la dysnatie des Antonins, Adrien.
En Jordanie, il existe dans l’église Saint-Georges de Madaba une mosaïque. Cette dernière représente une carte la plus ancienne retrouvée jusqu’alors sur le Décapole et surtout Jérusalem. Pour rappel, Décapole est une alliance de villes principalement à l’est du Jourdain durant l’Antiquité.
Sur cette carte témoin de l’Histoire apparaît la porte de Damas. Ce plan date du 6ème siècle grégorien. Elle se trouve plus exactement au sol de l’église.
La Porte des Lions
En arabe, cette ouverture s’appelle Bab Sittna Maryam (Porte de Dame Maryam). On parle de lions car il y a des statues de lions à gauche de la porte. Certains disent qu’ils s’agit plutôt de léopards ou panthères. Ce sont des symboles du sultan mamelouk Baibars qui a libéré la Palestine des croisés.
Cette entrée a aussi pour nom la Porte de Josaphat pour les Croisés. Les Arabes l’appellent encore la Porte des Tribus. On parle de construction datant probablement au temps d’Hérode Agrippa. C’est Soliman le Magnifique qui donnera son nom officiel en apportant des modifications en 1538 et l’année suivante.
C’est la seule ouverture de la partie Est du rempart. Elle fait face au Mont des Oliviers.
Les portes de la vieille ville de Jérusalem au temps des musulmans
La Porte des Tanneurs
Ancien accès, elle remonte à la dynastie des Ayyoubides au 13ème siècle. Elle est à proximité de la porte des Maghrébins soit à 15 mètres à l’ouest. Sa dimension est de 195 cm de large où seuls les piétons peuvent passer.
Tout autour de cette zone il y avait des tanneries. Il semble que seuls les tanneurs utilisaient ce passage. Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des cuvettes pour immerger les peaux d’animaux. D’ailleurs, il y a eu la découverte de squelettes d’animaux.
La Porte des Maghrébins
Auparavant elle s’appelait porte des immondices. L’origine de ce nom serait le fait que les détritus de la ville étaient sortis par ce passage dès le 2ème siècle du calendrier grégorien. Sous les ottomans, elle change de nom. Etant donné que les Maghrébins s’installa dans cet endroit pour aller à La Mecque alors son nom fut logique.
Bab al-Maghariba devient son nom depuis le 15ème siècle. Cela veut dire donc « porte des Maghrébins ». On l’appelle également Bab Harat al-Maghariba ou la porte du Quartier des Maghrébins. On le désigne aussi comme la porte de Silwan. Ce dernier fait référence à un quartier de Jérusalem Est.
Elle se localise au sud-est du quartier juif de la ville. Elle est à environ 15 mètres à l’est de la porte des Tanneurs. Cet accès est le plus avoisinant du Mur des Lamentations.
La Porte de Daoud
Les Arabes l’appelait « Bab el Yahoud » (porte du Juif). Elle était désigné ainsi car elle jouxte le quartier juif. On accède au quartier arménien par cette entrée. Elle se situe dans la section Sud-Ouest de l’enceinte de l’ancienne ville.
On trouve à proximité le tombeau du roi Daoud ou David (paix sur lui). Il fut pour les musulmans le Prophète Daoud, père de Souleyman (Salomon) paix sur eux. Ce passage a été bâtie sous la domination ottomane en 1540.
La Porte de Jaffa
Elle a pour nom en arabe Bab al-Khalil que l’on traduit par la porte de l’Ami. On le désigne aussi sous l’appellation la porte de la Tour de David. En effet, non loin de la porte se trouve la Tour de David. Il s’agit d’une citadelle qui est l’endroit le plus élevé de l’ancienne cité. Aujourd’hui cette tour est un musée.
Elle fut construite en 1538 par les ottomans. Il s’agit de la seule porte du côté ouest de la vieille ville. Son titre vient du fait qu’elle emprunte les routes de Jaffa et d’Hébron.
La Nouvelle Porte
La dernière entrée construite fut la porte appelée la Nouvelle Porte. On le nomme en arabe Bab al-Jadid. Sa construction a eu lieu entre 1886 et 1898 par la république Française. Le sultan ottoman Abdulhamid 2 a accepté la requête de la France. Cette dernière voulait une ouverture pour permettre aux pèlerins et aux habitants du quartier chrétien l’accès plus aisé des lieux saints pour les chrétiens. A cette époque la Palestine et Al Qods étaient administrés par les ottomans.
Nous sommes ravis de vous faire partager ce lieu sacré de l’Islam qui a tant à dire sur l’histoire et la civilisation musulmane et monothéiste des 3 religions. Alors partez avec Islavoyages pour découvrir les terres des Prophètes et visiter Al Qods et la mosquée Al Aqsa !